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Du 25 avril au 11 mai 2003 Festival des Résistances et des Alternatives - Paris
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3e édition ----------- Une quatrième Assemblée Générale Organisatrice aura lieu le lundi 10 mars 2003, à 20h, au local ECCLA (104 rue des Couronnes - 20e - M° Couronnes) 1er escalier à droite, 3e étage, porte de gauche. ----------- ----------- Contact : tohubohu@altern.org ----------- Retrouvez les autres festivals résistants et alternatifs sur http://webfrap.free.fr ----------- Ont participé au précédentes assemblées organisatrices des membres des associations, squatts et collectifs suivants : AAARG ! / AC ! / Balthaz'Art / Artistes Libres de Belval / CAVAL / Chiche ! / CNT / CIRC / co-errances / Collectif antisécuritaire / Collectif Antispéciste / Collectif contre le publisexisme / Collectif de Soutien aux Prisonniers Politiques Mapuche / Collectif Friche en Ville / Collectif Redessinons Broussais / Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en Lutte / Collectif ECLA / Donnez-vous des ZEL (Zones d'Expression Libre) ! / Droits devant !! / Espace Cyrano / Fédération Anarchiste / Frères des Hommes / Il'Art / Le Barbizon / La Maison de la Plage / La Miroiterie / Les films du Crime et du Châtiment / Le Silence Tue ! / No Pasaran / Rebond pour La Commune / Réseau pour l'Abolition des Transports Payants / Réseau liberté / Réseau sortir du nucléaire / Résistance à l'Agression Publicitaire / Revue IndéSens / SCALP REFLEX / SEL du Faubourg / Souriez vous êtes filmés ! / Urbanisme et Démocratie / VAAAG / Les Voûtes / le 612 … |
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Convergence des luttes vers un printemps subversif et contestataire ! "Valoriser les luttes et les alternatives, créer un espace public autour de la fête et du rapport entre art et politique". Du 25 avril au 11 mai, la troisième édition du Festival des Résistances et des Alternatives reprendra ce "mot de désordre". Depuis janvier, une trentaine d'associations, de squatts et de collectifs(1) échangent leurs avis et envies au sein d'assemblée générales organisatrices pour faire de ces deux semaines la meilleure alternative à la morosité des politiciens. D'ou vient le FRAP ? En France, les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA(2)-1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents, au gré des itinéraires individuels, au gré du souffle de la révolte (quel lyrisme), à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris. Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. En 2002, tous ne renouvellent pas l'expérience. Des organisateurs du FRAKA, du festival Enrageons-nous de Brest, des Festivals des Résistances et des Alternatives de Gap, Saint-Etienne et Paris, se rencontrent, confrontent leurs expériences. Ils ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident de mutualiser un certain nombre de moyens. Ils éditent une affiche commune, et partagent des éléments de programmation. Ces 5 festivals participent de la même volonté de valoriser les luttes et les alternatives, de créer un espace public de réflexion, de rencontre et d'expérimentation. Ils font tous de la fête, et du lien entre art et politique, des éléments essentiels de leurs alternatives(3). Pas de subvention ! Tous ces projets ne fonctionnent pas de la même manière. Certains collectifs ont fait le choix d'être subventionnés. D'autres s'y refusent. C'est le cas du FRAP, et un point indiscutable de son identité. Certes, cela rend la tâche plus compliquée, mais oblige à chercher des solidarités réelles entre tous les participants. Le but du FRAP est de réussir à mutualiser des moyens humains et techniques, à notre disposition tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs ou syndicats, gagnerons ensemble en autonomie. Proposer un espace public alternatif ! Mais attention ! Cela ne veut pas forcément dire : chercher le consensus à tout prix. Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'à présent le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales : les municipales en mars 2001, et les présidentielles en avril 2002. Le but du FRAP est de proposer un espace publique alternatif à celui que proposent les candidats et journalistes au moment des messes démocratiques. Le déroulement et le résultat de la présidentielle et des législatives n'ont d'ailleurs pu que nous conforter dans notre dégoût de la "politique-spectacle". La conséquence première de ce positionnement est de refuser la participation au FRAP, de groupes qui soutiennent un parti ou une candidature à des élections nationales. Ceci exclut d'office les "mouvements de jeunesse" affiliés aux partis d'extrême gauche. Ouf ! Vers une organisation collective de l'événement… Le type d'organisation adopté varie d'un festival à l'autre. Concernant le FRAP, nous sommes passés d'une organisation relativement centralisée (une poignée d'organisateurs ayant défini des thèmes, se chargeait de coordonner l'ensemble de la programmation, de contacter des associations, de solliciter des lieux, d'organiser la logistique) à un fonctionnement plus ouvert. La première édition (2001) a donc été marquée par cette centralisation dont la contrepartie a été un moindre échange entre les associations. L'an passé, pour la deuxième édition, des réunions collectives rassemblant l'ensemble des individus, associations et collectifs participants ont été organisées, tous les quinze jours pendant quelques mois avant le festival. Ces réunions étaient toujours préparées par un noyau d'organisateurs. Elles ont permis de discuter collectivement des idées et impressions sur les thèmes abordées lors du festival ainsi que de commencer à partager la décision et les tâches avec l'ensemble des participants. L'organisation était pour ainsi dire en voie de décentralisation (démocratisation). Cette année, le FRAP est organisé collectivement, sans qu'un noyau pré-défini d'organisateurs se partage les tâches et responsabilités. Evidemment, il n'est pas question de faire fi du passé ! Le projet du Festival, les éléments qui le définissent restent les mêmes. C'est dans un cadre défini lors des 2 précédentes éditions que s'inscrivent ceux et celles qui participent à cette troisième édition. Ceux qui ont organisé les FRAP précédents ont pour objectif de transmettre à l'ensemble du collectif, l'expérience engrangée. Le FRAP#3 ? Que ce sera le FRAP#3 ? Difficile à cette heure de donner une liste exhaustive des thèmes qui seront abordés lors de ce prochain FRAP : le G8, les lois sécuritaires, les libertés individuelles, le cannabis, la Palestine, la Tchétchénie, la guerre en Irak, le néo-colonialisme, la consommation, la pub, le sexisme, la vidéosurveillance, le Chiapas, les médias, la gratuité, les modes de vies alternatifs, l'appripriation de l'espace public, l'urbanisme… Ce qui est sûr, c'est qu'il sera avant tout une aventure collective, inter-associative, qui permettra de faire des ponts entre milieux artistiques et d'autres plus politiques. Il représentera une photographie d'un mouvement qui brille par sa diversité. Tout est en train de se construire. Si vous souhaitez apporter votre aide, glisser votre pierre dans l'édifice, proposer une exposition, un espace, du matériel, un talent (cuisine, musique,…), une idée, … jetez un œil sur le site http://lefrap.free.fr, et contactez le Collectif des Résistances et des Alternatives de Paris, en envoyant un mail sur tohubohu@altern.org ou en téléphonant au 06 61 84 06 83. (1) Aarrg, AC!, Balthaz'Art, Centre d'Information et Recherche Cannabique, CNT, Co-errances, Collectif Antisécuritaire, Collectif Antispéciste, Collectif contre le publisexisme, Collectif Friche en Ville, Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte, Donnez vous des ZEL !, Droits devant !! ECCLA, Espace Cyrano, Frères des Hommes, Il'Art, Le Barbizon, Le Silence Tue !, Les films du Crime et du Châtiment, Les Voûtes, Maison de La Plage, Rebond pour la Commune, Réseau Liberté, Réseau pour l'Abolition de Transport Payant, Réseau sortir du nucléaire, Résistance à l'Agression Publicitaire, Revue IndéSens, SCALP REFLEX, SEL du Faubourg, Souriez vous êtes filmés !, Urbanisme et Démocratie !, le 612, … (2) FRAKA : Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme. (3) Pour infos, le festival est cette année en lien avec le FRAKA de Grenoble (du 22 au 31 mars 2003) et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne (du 1er au 10 mai 2003, nrvprod@free.fr). |
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L'Agenda du Collectif des Resistances et des Alternatives de Paris sur http://letohubohu.free.fr | ||||||
LES LIEUX DU FESTIVAL
- Solarium, 104 rue des Couronnes, M° Couronnes ou Pyrénées. - Collectif Arts et Toits, 2ter rue Jacques Kablé, Nogent/Marne. - Café Zoïde, Quai de la Loire, 19e, M° Jaurès ou Laumière. - Galerie Annie Stansal, 40 rue de Montmorency, 3e, M° Rambuteau ou Arts et Métiers. - Théâtre de Fortune, rue de l'Ermitage, 20e, M° Télégraphe ou Ménilmontant. - ECCLA, 104 rue des Couronnes, 20e, M° Couronnes ou Pyrénées. - Le Rez-de-Chaussée, 104 rue des Couronnes, 20e, M° Couronnes ou Pyrénées. - La Miroiterie, 88 rue de Ménilmontant, 20e, M° Télégraphe ou Ménilmontant. - La Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 11e, M° Couronnes. - Friche et nous la paix, 22 rue Dénoyez et 49 rue Ramponeau, 20e, M° Belleville. - Le Barbizon, 141 rue de Tolbiac, 13e, M° Tolbiac. - Les Voûtes, 91 quai Panhard & Levassor, 13e, M° Bibliothèque Mitterrand. - Le Local de la CNT, 33 rue des Vignoles, 20e, M° Avron. - Le CAES (Centre Autonome d'Expérimentation Sociale), 1 rue Edouard Bonté, à Ris-Orangis (91), RER D dir. Melun/Malesherbes. - La Menuiserie, 77 rue Jules Auffret, à Pantin (93), M° Eglise de Pantin ou Bus 249 (Les Pommiers). - La Passerelle, 3 rue Saint-Hubert, 12e, M° Saint-Maur. - Centre Culturel La Clef, 21 rue de la Clef, 5e, M° Censier-Daubenton. - La Friche de Saint-Ouen, rue Arago, RER Saint-Ouen. - Le Pataquès, 8 rue Jouye-Rouve, 20e, M° Pyrénées. - La Maison de la Plage, 4 rue de Colmar, 19e, M° Ourcq.
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