Programme - Lieux - Texte de Présentation
Archive FRAP 2005

FRAP 2006, le programme:

pdf (328Ko)

Le « cœur du festival » s’étend du 5 au 14 mai 2006, mais quelques événements ont lieu un peu plus tôt ou un peu plus tard, en « prélude » ou en « épilogue ».

TOUT AU LONG DU FRAP EN MAI

Du 2 au 14 mai de 14h à 19h
À FRICHE ET NOUS LA PAIX EXPOSITION ET ATELIER DE CRÉATION d’affiches et stickers avec des pochoiristes.
INFOKIOSK.

Du 9 au 14 mai de 14h à 18h
AU JARDIN D’ÉCOBOX ATELIERS AUTONOMIZAKTION : activités pratiques autour des énergies renouvelables, montage d’une station de filtration d’huile (voire d’une éolienne), infos et démonstrations.

En prélude au FRAP

Mardi 2 mai à 18h
FRICHE ET NOUS LA PAIX VERNISSAGE DE L’EXPOSITION.

Mercredi 3 mai à 19h
BARBIZON DISCUSSION SUR LE DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE

Au cœur du FRAP

Vendredi 5 mai dès 18h
JARDIN D’ÉCOBOX OUVERTURE DU FRAP avec apéro, cantine autogérée et végétalienne, et scène
ouverte avec Assedic’h, Dumkopf, etc.

Samedi 6 mai à 16h
SERRE VOLANTE JOURNÉE CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE : théâtre de l’opprimé avec Ambaata
(à 17h), discussion, mafé (à 20h) et musique.

Dimanche 7 mai à 11h
GARE MONTPARNASSE
Rdv devant la manège (pour train vers Clamart)
PIQUE-NIQUE BUCOLIQUE en auberge espagnol en forêt de Clamart.
Tél. : 06 64 20 97 32

Lundi 8 mai à 17h
AU NON-LIEU INFORMATION ET MÉDIAS LIBRES avec les Renseignements généreux et Télé
Plaisance : brochure et projection du documentaire « L’Automédia » en
avant-première à 21h30.

Mardi 9 mai de 17h à 23h doc (69ko)
Serre volante INFORMATION ET DÉSINFORMATION SUR LE GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA
17h : Projection de « Rwanda : tuez les tous » de Raphaël Glucksmann,
David Hazan, Pierre Mezerette, 1h40, 2005.
19h : Repas africain.
19h30 : Débat « Lidéologie de l’ethnisme » avec Laure Coret, de Aircrige
et Commission d’enquête citoyenne, et Olivier Thimonnier, de Survie.
20h30 : Projection : exemple de désinformation.
21h : Débat « Négationnisme et version officielle actuelle » avec George
Kapler (réalisateur, CEC), Raphaël Glucksman et Olivier Thimonnier, de
Survie.
Tables de presse : Survie PIF, Afrique 21, Renseignements généreux, et
expo de Survie PIF.

Mardi 9 mai à 20h pile
MÉTRO LUXEMBOURG - RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE

Mercredi 10 mai à 18h
ÉCOBOX - RENCONTRE SUR LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE avec différents collectifs anti-OGM, -
antipub, antinucléaire, etc. : discussion, exposition, projection de « The
World is Watching » et autres films, apéro et cantine.

Jeudi 11 mai de 16h à 23h - doc (69ko)
VILLA MAIS D’ICI - INFORMATION ET DÉSINFORMATION SUR LA DETTE EN AFRIQUE
16h : Projection « Life and Debt » de Stéphanie Black, 2006, 82 min.
17h20 : Slam Apkass. 18h : Projection de « Parole de Fana » de Armand Gauz, 2006.
19h : Repas africain.
19h30 : Débat avec le Comité d’annulation de la dette du Tiers-monde,
Renaud Favéan, François Maugé coauteur (avec Damien Millet) de « La
Jamaïque dans l’étau du FMI ».
21h : Concert rap avec L’ennemi de l’intérieur et Synapse.
Tables de presse : Survie PIF, Afrique 21, Renseignements généreux.

Vendredi 12 mai à 18h
PONT DE NEUILLY - MASSE CRITIQUE CYCLISTE (venir en vélo).

Vendredi 12 mai à 19h30 - pdf (295Ko)
SERRE VOLANTE
Sur la technoscience : en vue de la mobilisation contre l’inauguration de
Minatech le 1er juin 2006 à Grenoble, projection du « Silence des nanos »
de Julien Colin, suivie d’un débat en présence du réalisateur et d’un
concert électro avec El Mapi.

Samedi 13 mai à 14h
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE - CORTÈGE DU PRINTEMPS DES LIBERTÉS lors de la manifestation contre
l’immigration jetable, suivie d’une repas-concert rue Dénoyez (à la fête
de quartier organisée par les habitants).

Dimanche 14 mai à 14h
RDV AU MÉTRO COUR ST-ÉMILION
LIBÉRATION DE L’ESPACE PUBLIC, présentation de la revue Désurbanisme,
conférence de rue de Bernard Marchand (historien de l’urbanisme),
épluchage de légumes en plein air, zone de gratuité, cabaret avec la
Domec, repas et projection, etc.

En épilogue du FRAP

Lundi 15 mai à 19h30
SERRE VOLANTE - PREMIÈRE PROJECTION DU FILM « QU’EST-CE QUI VOUS FAIT DIRE ÇA ? DES GENRES
ET DES SEXUALITÉS » du collectif Genre, suivi d’une discussion-débat.

Mardi 16 mai à 19h30
CASA - VOUS AVEZ DIT « SPÉCISME » ? DOMINATION, NATURE ET HUMANISME : débat avec
le collectif antispéciste de Paris.

Mercredi 17 mai à 20h30
SERRE VOLANTE - LECTURE DE « PUTAIN D’USINE » et débat sur le
travail et l’après CPE.

 

Programme - Lieux - Texte de Présentation

Les lieux

FRICHE ET NOUS LA PAIX – 22 rue Dénoyez, 20e – Mo Belleville.
LE BARBIZON – 141 rue de Tolbiac, 13e – Mo Tolbiac.
JARDIN D’ECOBOX – 37 rue Pajol, 18e – Mo La-Chapelle ou Marx-Dormoy.
LA SERRE VOLANTE – 52 rue Servan, 11e – Mo Saint-Maur.
BIBLIOTHEQUE LA RUE – 18 rue Robert Planquette, 18e – Mo Blanche
ECOBOX – 33 rue Pajol, 11e – Mo La-Chapelle ou Marx-Dormoy.
Villa mais d'ici - 19 rue Sadi Carnot, Aubervilliers - Mo Quatre-Chemins

 

Programme - Lieux - Texte de Présentation

FRAP 2006, pour un printemps subversif et contestataire !
- Du 5 au 14 mai 2006, à Paris -

Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.


Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squatts et des collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).


D'ou vient le FRAP ?

Les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris.
Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes. En 2005, le FRAP a eu lieu du 5 au 22 mai dans différents lieux à Paris.

Pas de subvention !

Le FRAP s’auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu’on peut faire des choses avec un petit budget et dément l’idée reçue selon laquelle, plus on a d’argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.


Agir hors du champ électoral !

Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections.

Sous le principe de zone d’autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d’échanges, de propositions, c’est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d’alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n’est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l’élaboration collectives des résistances.


Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.

Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants.
L’organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d’indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d’actions. C’est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l’engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d’autres modes de vie, de pensée, d’action...

Le FRAP est son propre média

Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l’affichage, la diffusion de programmes, l’annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.

le FRAP en 2006 ?

Ce sera avant tout une aventure collective. Si vous souhaitez participer, ajouter votre pierre à l'édifice, proposer une exposition, un espace, du matériel, des talents (cuisine, musique…), une idée…

Bienvenu-e-s !

 

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