FRAP 2007
DU 11 AU 20 MAI A PARIS
Programme version 10 mai
Adressse des lieux en fin de programme
Vendredi 11 Mai, 19h, Barbizon - Atoll 13
Ouverture du FRAP
Samedi 12 Mai, 15h, Rio
Journée Irrécupérable
Dimanche 13 Mai, 13h-0h30, Ecobox
Dimanche Révolutionnaire ou Révolutionnaire
du Dimanche
14h, ‘Doit-on vivre dans une bulle alternative
?’ : sous-reserve Film "Volem rien foutre al Païs" de Pierre Carles,
débat "Etre révolutionnaire aujourd'hui", 17h, ‘Doit-on et
peut-on autogérer la société ?’, 'The take' (autogestion en Argentine) ou "A
pas lentes" de Collectif CinéLuttes, 1977, 40minFilm sur
« vécu » des femmes de l'usine Lip, débat sur autogestion, 19h, concert
Riton La manivelle 20h, débat "Quand les ouvriers voulaient faire la révolution!"
, sur charte d'Amiens, militants d'Oblomof (anti-scientisme), 21h Banquet révolutionnaire,
concert Les Assédichs, impro théâtrale: Le divan du militant
Lundi 14 Mai, 19h30 Barbizon - Atoll 13
Soirée débat: La Prostitution: Un révélateur de la domination
masculine
Projection ‘Au parfum des trottoirs’ de Véro Leduc,
35min, sur prostituées de Toulouse, avec Collectif contre le Publisexisme, débat,
expo « Paysages du sexisme ordinaire » de Sylvie
Travaglianti
Mardi 15 Mai, 18h,
la Villa Joa
19h apéro, bouffe. 20h, Projection ‘L'orchestre noir’ de FLaurent,
FCalvi et JMMeurice, 1997, 1h50, sur attentats en Italie fin des années
60 et sur celui du 12 déc.1969, Piazza Fontana, à Milan, discussion.
Mercredi 16 Mai:
17h Thé de préparation à l'action SVEF, Friche
et nous la paix.
19h, Action Souriez-Vous-Etes-Filmes
19h30-2h, Coup de coeur hors FRAP: Concert « Décolonisons » en soutien à Survie, à la Belleviloise, 19 rue Boyer, M°Gambetta, 12euros, 8euros RMI, moins de 15 ans, Prévente: Bellevilloise, Survie, 210 rue St Martin.
Synaps (rap electro,Paris), Apkass(slam jazz, Paris- Congo
Kinshase), Kajeem (reggae, Côte d'Ivoire), Axiom (rap,Lille), MAP-Ministère
des affaires populaires (rap populaire festif, Lille), Komandant Simi Ol in
the Arr Force (rock reggae, Côte d'Ivoire), Jahwise (ragga, Congo Kinshasa)
Jeudi 17 Mai, 14h30, Goumen Bis
I. Les media face à la contestation sociale : 14h30 Projection
"La révolution ne sera pas télévisée" de KBartley et D O’Brian, 2002, 52min,
16h Les médias face aux mobilisations sociales : conf autour
dernier livre Acrimed avec HMaler, MReymond
ou GRzepski, débat. 17h30 Intermède mouvement anti-CPE et media par Télé
Bocal. 17h45 Concert Berthold (rock) + Synaps (rap-Electro).19h Repas . II.
La contestation sociale face au media : 19h30 Projection 'Bové, le cirque médiatique' de D Doignot, 2007, 54min :
intervenir dans média sans critique préalable 20h30 Débat sur manière intervenir
(ou pas) dans média quand on est contestataire, avec Acrimed et/ou Plan
B (Pierre Rimbert?), militants, 21h30 Intermède ‘Etats généraux des médias’
de Zaléa, 22h Conf-Débat sur mobilisation face problèmes posés par gros média
: Etats généraux pour pluralisme dans média (Acrimed et/ ou...), Convergence
média du tiers secteur (avec Zalea et/ou...).
Vendredi 18 Mai,15h, Murs
à pêche avec Sens de l'Humus puis Squat Montreuil
Journée sur l'Autonomie Alimentaire au
Nord et au Sud
15h Atelier « Plantation », 17h Débat sur 'alternatives dans l'agriculture et permaculture', 19h Soupe aux orties, votre pique nique végétarien bio ?. Puis dans Squat proche à Montreuil : Projection 21h30 ‘Life and debt’, de SBlack, docu, USA, 1h22, 2001, 22h, Débat: ‘Agriculture des pays riches et des pays pauvres', 23h ‘Terre vivante’ de Jean-François Vallée, docu, 52min, 2005 sur alternatives dans agriculture
15h Murs à Pêches : Atelier " Plantation tomates, cueillette orties", 17h Débat sur 'alternatives dans l'agriculture et permaculture', 19h Marche jusqu'à Libertalia. 20h à Libertalia : Projection 201h030 'Life and debt', de SBlack, docu, USA, 1h22, 2001, 21h30 Repas africain (1,5/3euros avec viande), et soupe aux orties 22h, Débat: 'Agriculture des pays riches et des pays pauvres', 23h 'Terre vivante' de Jean-François Vallée, docu, 52min, 2005 sur alternatives dans agriculture
Samedi 19 Mai, 20h, Ministère de la Crise du Logement (à confirmer)
+ Place de la bourse
Dimanche 20 Mai,
Lieux de Résistances, fin du FRAP, 15h, Friche et nous la paix, Barbizon – Atoll 13
Déambulation en milieu urbain.
15h, pause-art à Frichez-nous la paix . 17h Fermeture du FRAP à l’Atoll
13 : avec film Danie Ropers sur Barbizon et spectacle de
Théâtre 'Le retour de Blanche-Neige'
Exposition photo ‘Paysages
du sexisme ordinaire’ de Sylvie Travaglianti, au
Barbizon – Atoll 13
Du 14 au 20 Mai, tous les jours de 14 à 18h, Frichez-nous
la paix
Exposition affiches, peintures, pochoirs
+ infokiosque + atelier réalisation pochoirs/affiches/stickers Lundi/Mardi
à 14h (en présence de pochoiristes anartistes) Spliff Gachette,
- Barbizon - Atoll 13, 175ter rue de Tolbiac
, 13e, M° Tolbiac ou Place d'Italie
- Ecobox, 33 rue Pajol, 11e, M° La Chapelle ou Marx-Dormoy
- Friche et nous la paix, 22 rue Dénoyez,
20e M° Belleville 20é
- Goumen Bis, 2 bis Cité Aubry, 20e, M°
A Dumas
- Murs à pêches, impasse Gobétue (au fond)
à Montreuil, M° Mairie de Montreuil
- Villa Joa (Ganneron), 61 rue Ganneron,
18e, M° Place Clichy
CHARTE DU FRAP
Ecrite pour le FRAP 2006 et toujours valable pour 2007
Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.
Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squatts et des
collectifs préparent au sein d'assemblées générales
organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à
Paris (FRAP).
D'ou vient le FRAP ?
Les
"Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des
années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA,
Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001,
cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap,
Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris.
Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités.
Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA
ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident
parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien
avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives
de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à
Grenoble, à Lyon ou à Nantes. En 2005, le FRAP a eu lieu du 5
au 22 mai dans différents lieux à Paris.
Pas de subvention !
Le FRAP s’auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu’on peut faire des choses avec un petit budget et dément l’idée reçue selon laquelle, plus on a d’argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.
Agir hors du champ électoral !
Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections.
Sous le principe de zone d’autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d’échanges, de propositions, c’est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d’alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n’est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l’élaboration collectives des résistances.
Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.
Le
FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales
décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées
toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants.
L’organisation est donc décentralisée et autogérée.
Les lieux de réunions et de festivités correspondent à
sa volonté de subversion et d’indépendance. Le travail préparatoire
en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions
de réflexions et d’actions. C’est une double revendication
de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant,
le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne »
mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde
pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame
aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher
le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches
du militantisme ou de l’engagement, à provoquer des rencontres inattendues
avec d’autres modes de vie, de pensée, d’action...
Le FRAP est son propre média
Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l’affichage, la diffusion de programmes, l’annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.
le FRAP en 2006 ? 2007 ? etc ... ?
Ce sera avant tout une aventure collective. Si vous souhaitez participer, ajouter votre pierre à l'édifice, proposer une exposition, un espace, du matériel, des talents (cuisine, musique…), une idée…
Bienvenu-e-s !