FRAP 2008
DU 30 AVRIL AU 12 MAI A PARIS
Prochaine AG: mercredi 23 avril, CIP-IDF, 14-16 quai de Charente, 19e, M° Corentin Cariou
Téléchargez le Programme version 2 du 27.4.8
Préprogramme FRAP version 27.4.8
Entrée, repas prix libre.
Tous les repas sont végétariens.
Mer 30 avril, 16h30-24h
Le FRAP est dans la
rue !
Rue et Frichez-nous-la-paix, 22 rue Desnoyez, M° Belleville
16h30, Déambulation sonore départ à 17h de TV Bocal, 12 villa Riberolle M° A Dumas vers Bellevile (par Cartonnerie, Miroiterie), avec SubLastArt, Pavés en mousse, colleurs d’affiche mai68.org.
20h, Repas en fanfare rue Dénoyez. Action surprise. Vernissage
expo Mai 68. Vidéo ‘répression’, diapos sur mai 68. Sous-réserve « D.'un
bout à l'autre de la chaîne, Mai 68-78 » de Nicolas Stern, 20min, 1978. « Themroc » de Claude Faraldo, 1973, 105
min. Collage d’affiches.
Jeu 1er Mai
A la manif du 1er mai
Anti-agitation propre ‘Tas de feignasses en transat !’
Rdv 14h30 avant appel officiel manif syndicale sur place
Répu, près de la statue
Ven 2 mai 14-24h
68-2008 :
Travail ! On arrête tout, on réfléchit !
CIP-IDF, 14-16 quai
de Charente, 19e, M° Corentin Cariou
14h. « Cléon »
Alain Laguarda, 27 min, 1968
14h30-15h30 « Medvekine :
luttes ouvrières » (Classe de lutte, Sochaux 11.6.68)
15h30 Luttes ouvrières :
témoignage : Marcel + …
16h Débat « Evolution
travail-chômage 68 à aujourd'hui » avec AC ! …
18h « J'ai
(très) mal au travail » docu Jean-Michel Carré, 90 min, 2006
19h30 Repas
20h30 « Quelles luttes contre le productivisme et la centralité du travail ? » avec décroissants, CIP-IDF, Conf. paysanne, Scalp, Oblomoff, Notes & Morceaux choisis.
22h30 Concert : Synaps, rap-electro + Marilux Calme et Volupté
Invité du FRAP
Samedi 3 Mai 2008, 14-16h
Marche mondiale pour la légalisation du cannabis, rassemblement à Bastille avec le CIRC
http://www.circ-asso.net/paris/
Samedi 3 Mai 2008, 14-23h
Journée pour/avec les
sans-papiers au FRAP
Avec le 9e
collectif des sans-papiers, un sans-papier mexicain au USA, sous-réserve : des
sans-papiers de Montreuil, des personnes de Cimade, …
14h, Film: 'La blessure' de
Nicolas Klotz, 2003, scénario Elisabeth Perceval, version longue 2h40
16h40, Débat 'Justice et sans-papiers'
18h30, Couscous végétarien
19h, Scène ouverte (musique, jonglage, ...) proposée par la Cartonnerie
20h30, Théâtre de l'opprimé avec la troupe Ambaata TO (sans-papiers) sur
le thème du travail
21h30, Débat sur 'travail et sans-papiers' avec Ambaata
Hors FRAP
Dimanche 4 mai, 14h30
Manifestation contre les
expulsions des sans-papiers
De Porte Dorée au Centre de rétention de Vincennes Manifestation suivi d'une intervention de Keny Arkana et Kalash org 9e collectif des sans-papiers.
Dimanche 4 mai, 14-24h
Révolution - Mai 68 Mai
2008
à TV Bocal, 12
villa Riberolle, M° A Dumas
14h Théatre "Bandits
tragiques - Chroniques bellevilloises en cinq éclats " par Cie du
Ressort et des enfants. Dans un feuille de chou de Belleville en 1912. Bande à
Bonnot en 5 épisodes. Anarchie, féminisme, travail, communautés, colonialisme
15h ‘La dialectique peut-elle
casser des briques ?’ René Vienet, 1973, 90min. Dans la pure tradition
situationniste
16h30 Lecture d’un texte de
Jean-Pierre Verhegen par Cécile Duval (Théâtre d’Or)
17-19h Débat ’40 ans après
1968, la lutte anticapitaliste : quelle stratégie pour quelle
société ?’ avec Guillaume Davranche d’Alternative
libertaire Alain Badiou,(sous-réserve),
Sandra Demarq (LCR)
19h Michel Sardon, chanson
19h45 Repas
20h30 Débat ‘Forme
d'organisation du mouvement - rapport entre le fond et la forme’
avec Jean sur ‘L’hypothèse
gauchiste, l’organisation dans la spontanéïté, la prise d’initiative, le
mouvement du 22 mars et les comités d’actions, Loîc Debray sur ‘Désordre et
anarchies points forts de mai
Enregistrement sonore
‘Intervention de Dany Cohn-Bendit à Carrare au congrès de l’IFA’, 15min
Lun 5 Mai, 19h
Shamanisme,
spiritualité, états modifiés de conscience…
A la
miroiterie, 88
rue de Ménilmontant, M° Ménilmontant
19h Proj.
‘Doing time, doing vipassama”, 52min sur méditation en prison.
21h Projection
‘Pérou Sorcier
Ayahuasca’ de Yvo Perez Barreto 26min.
21h30 Débat
‘Du fond de l’Amazonie au grenier de l’Odéon’
Mardi 6 mai
Mutuelle
des Sans-tickets
Au café
Débat avec le
Réseau pour l’Abolition des Transports Payants
Mercredi 7
Mai, 18-23h
Logement :
vers l’autogestion
A Ecobox,
37 rue Pajol, M° Marx-Dormoy
18h « Poudre aux yeux » documentaire des Enfants de Don Quichotte (B et Augustin Legrand, Ronan Denecé)
19h15 Débat avec Les enfants de Don Quichotte Augustin Legrand sur un an après, les promesses non tenues, Eric, les Enfants du Canal et le centre d’hébergement en auto-organisation, Guillaume du Droit au Logement Autogéré et Social (Dalas)
Repas
21h, Débat « Comment aller vers l’autogestion pour des personnes en difficultés sociales ? – organisation, limites
22h Théâtre les SDOUFs.
Invité du FRAP
Jeu 8 mai,
15h
3e
p’tit bal sauvage de Ménilmontant
Rue de
Ménilmontant, M° Ménilmontant
Avec
Riton
Jeu 8 mai,
19h
Soirée sur
les politiques linguistiques et l’espéranto
A la
miroiterie, 88
rue de Ménilmontant, M° Ménilmontant
19h Projection du documentaire "L'anglais dès le plus jeune âge" suivi d'un débat auxquels participeront des espérantistes, des défenseurs du français et des représentants de la communauté berbérophone (Tamazgha)
21h30 concert : FaMo, chanson francophone et en espéranto +
Ven 9 mai ,
14-24h
Résistances
anticoloniale en Amérique du Sud, 14h + Université critique, 20h
Au
Barbizon-Atoll 13, 175 ter rue de Tolbiac Paris 13, métro
Tolbiac
14h, Sous
réserve "Allons enfants de Camopi" (sur
15h Débat « Résistances indigènes en Guyane et au Chiapas » avec T Sallantin, ethnologue du "Comité des ethnologues entrés en résistance" et Comité Chiapas CSPCL. Café zapatiste.
16h30 Film sur
le colonialisme « Q ueimada » de G P ontecorvo, 1969, 104min
17h30 Contre la guerre du Vietnam: film sur les Weathermen
(Weathermen Underground Organisation)
19h Repas
19h45 Gilles Roucaute, chanson
20h30 Film sur
Université critique à Berlin, axe Berkeley-Berlin-Nanterre + génération +
audio : Sarte à
21h30 Débat
avec étudiant-e-s UFR 0
Sam 10 mai, 14h
Action avec le Collectif
Contre le Publisexisme, RDV 14h place de Châtelet
Sam 10 mai, 14-22h
68 - Libérations
A
Expo Collectif Contre le Publisexisme ‘Sexisme sur papier glacé’ de Sylvie Travaglianti, Géraldine, Armelle Donval, et "Journaux lesbien et féministe depuis les années 60" de Michèle Larrouy
14h, (à partir de) "La lutte oui, la fête aussi!",
atelier jeux avec
15h, ‘Jonas qui aura 25 ans
en l'an
17h "La
libération sexuelle a-t-elle eu lieu?" avec Michelle Larrouy militante
lesbienne et féministe.
Depuis mai 68, on parle de libération sexuelle. Mais de quelle libération
parle-t-on, de quelle sexualité et pour quelles sexes? Et aujourd’hui la
sexualité des hommes et des femmes est-elle vraiment libérée?
Lecture "filles de mai". Diaporama sur la pub et
la sexualité.
18h30 Repas
19h Alice’s restaurant,
Arthur Penn, 1969, 106 min
Pendant la guerre du Viêt Nam,
le rassemblement de tous leurs amis autour d'Alice et Ray, de leur restaurant,
des fêtes organisées dans une chapelle déconsacrée.
20h45 Débat ‘Esprit
communautaire, nouvelle forme en 2008, cohabitat’
Avec Artemisia
(communautés Cevennes juin 68), Longo Maï, …
Dim 11 mai, 12h30-22h
68-2008: Surveiller et
punir
à CNT, 33 rue des
Vignolles, M° Nation/A.Dumas
12h30 Extraits "Abécédaire" de Gilles Deleuze
13h30 « La rage et le rêve des condamnés » docu Jean-Pierre
Krief, 67min, 2001, sur enfermenent et expériences artistiques en prison des détenus longues peines.
14h30 ‘Interdit d’interdire’ par
Souriez-vous-êtes-filmés
15h Débat « Prisons et la politique de répression » avec Jean-Pierre Krief, Jean-Pierre Galland du CIRC sur la criminalisation des drogues, L’envolée, sous-réserves Bruno de CNT Santé Sociale sur Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs
17h Théâtre musical
« espaces contés », sur espace et enfermement (Deleuze et Rouillan), par Cie Action discrète
17h30 « Charlie Bauer,
marathonien de l’espoir », de Martin Monge, 66min, 2006
18h30 Débat ‘Police technologique’ avec
Souriez-vous-êtes-filmés
19h repas
19h30 « Rétention
de Sûreté, Une peine infinie [Réfutations III] » de Thomas Lacoste,
20h30 ‘Comme au Théâtre’ (La pièce qui parle au public) d’Alain Astruc, 97-99 par Cie Théâtre d’or, 90min
Invité du FRAP
Dim 11 mai, 17-24h
Au CICP, 21 ter rue
Voltaire, M° RuedesBoulets/Nation,
17h Débat ‘Droite et extrême
droite après
20h Concert SCALP soutien
au Kiosk
Lundi 12 mai, 14-21h30
Journée sur les
alternatives de production, consommation et locomotion
Aux Murs à Pêches, 23
rue St Just, Imp. Gobétue, Montreuil. bus 102, 121 Danton
Depuis M° prendre rue Walwain puis Rosny (à gauche), rue Pierre-de-Montreuil (droite), rue
Gaston Monmousseau (gauche au croisement en Y) et impasse Gobétue au fond puis a droite.
Avec AMAPs, Sens de l'humus, Vélorution, RATP et d'autres.
14h, « Les alternatives producteurs-consommateurs »
15h30, Ateliers pratiques
17h, « Mobilité et transports ».
Musique :
Robert Bogler , Guillaume Barthelemy,
Repas avec l’AMAP du 12e , et Loïc le maraîcher des Patates Douze.
Mardi 13 mai, 18h
La bourgeoisie existe-t-elle encore? et si oui combien
nous doit-elle?
A Frichez-Nous-La-Paix,
22 rue Dénoyez, M° Belleville
Post-clôture. Musique : Alex Barret + ? …. Projections : “Le charme discret de la bourgeoisie” de Bunuel ss-res.
CHARTE DU FRAP
Ecrite pour le FRAP 2006 valable en 2007, réactualisé en AG pour 2008
Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.
Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squatts et des
collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le
Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).
D'ou vient le FRAP ?
Les
"Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à
Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de
Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet
engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux,
Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris.
Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent
limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les
organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination
nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En
2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des
Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des
festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes. En 2005,
le FRAP a eu lieu du 5 au 22 mai dans différents lieux à Paris.
Pas de subvention !
Le FRAP s’auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu’on peut faire des choses avec un petit budget et dément l’idée reçue selon laquelle, plus on a d’argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.
Agir hors du champ électoral !
Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections.
Sous le principe de zone d’autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d’échanges, de propositions, c’est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d’alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n’est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l’élaboration collectives des résistances.
Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.
Le
FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales
décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes
les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants.
L’organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de
réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et
d’indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en
assemblée générale de ses propositions de réflexions et d’actions.
C’est une double revendication de contenus théoriques et de
réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une «
critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa
critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un
vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son
éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à
tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou
de l’engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d’autres
modes de vie, de pensée, d’action...
Le FRAP est son propre média
Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l’affichage, la diffusion de programmes, l’annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.
Que devient le FRAP en 2008 ? Est-il mort comme Paris est mort ?
L’actualité s’accélère, les enjeux politiques semblent devenir plus graves, la société prend des allures de plus en plus autoritaires. En 2008, le festival sera encore ce que les organisateurs-trices qui se rassembleront voudront en faire. Un des objectifs sera de permettre aux participants de plus en plus nombreux de prendre part à la vie du FRAP et de favoriser la pratique de l’autogestion. Le FRAP est un espace dans l’année qui permet de prendre du recul et de réfléchir ensemble, ce moment de réflexion n’est pas contradictoire avec l’action. En refusant le rythme des gouvernements, des media, et leurs règles, en sortant aussi de l’urgence militante tout en soutenant les luttes, nous voulons être dans l'actualité autrement.
Ce sera avant tout une aventure collective. Si vous souhaitez participer, ajouter votre pierre à l'édifice, proposer une exposition, une action, un espace, du matériel, des talents (cuisine, musique…), une idée…
Bienvenu-e-s !