Et après le FRAP:
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APPEL POUR LA BALLADE ANTI-TAFTA (Dimanche 25 Mai, 20h)

A l'occasion des 150 ans de la première internationale des travailleurs et travailleuses (AIT), qui fut fondée le 28 septembre 1864 à Londres, à Saint Martin's Hall, nous festoierons au soir des élections d'eurodéputé-e-s, sans passion pour les commémorations vides de sens, contre l'avancée du techno-libéralisme aussi bien européen (UE) que mondial (TAFTA). Marcher et pique-niquer, c'est sympathique... mais pourquoi le faire dans cette horrible cité de moins en moins populaire. Tout d'abord parce que la rue nous appartient (même si elle colonisée par les bagnoles et les publicités) et que c'est mieux d'y être que de déprimer devant un écran.  Ensuite parce que c'est dans le cadre du très chouette et chaleureux Festival des Résistances et Alternatives à Paris (le fameux FRAP). Et surtout parce que c'est encore une occasion de dénoncer l'Union européenne (construction sociale impérialiste) et ce TAFTA que nous ne voulons pas !





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Fait avec l'aide de:
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Ecrite pour le FRAP 2006 valable en 2007, réactualisé en AG pour 2008, et
re-valable en 2009-10-11-12-13-14

Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d'expérimentation, de créativité et de fête.

Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squatts et des collectifs préparent au sein d'assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).

D'ou vient le FRAP ?


Les "Festivals des Résistances" apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d'Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s'étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris.
Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l'expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes. En 2005, le FRAP a eu lieu du 5 au 22 mai dans différents lieux à Paris.

Pas de subvention !

Le FRAP s’auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d' accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup', glanage, auto-production) tout au long de l'année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu’on peut faire des choses avec un petit budget et dément l’idée reçue selon laquelle, plus on a d’argent plus on a de moyens. Cette pratique d'échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n'est pas subventionné.

Agir hors du champ électoral !

Le deuxième élément indiscutable de l'identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu'en 2002, le Festival a eu lieu au moment d'élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections.

Sous le principe de zone d’autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l'espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d’échanges, de propositions, c’est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d’alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n’est pas un ascétisme, la fête et les formes d'expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l’élaboration collectives des résistances.

Vers une organisation collective et autogestionnaire de l'événement.

Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C'est là que sont discutées toutes les propositions et qu'ont lieu les débats entre participants.
L’organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d’indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d’actions. C’est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d'une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l’engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d’autres modes de vie, de pensée, d’action...

Le FRAP est son propre média


Le FRAP revendique l'autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l’affichage, la diffusion de programmes, l’annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d'informations toute l'année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.

Que devient le FRAP en 2014 ? Est-il mort comme Paris est mort ?

L’actualité s’accélère, les enjeux politiques semblent devenir plus graves, la société prend des allures de plus en plus autoritaires. En 2014, le festival sera encore ce que les organisateurs-trices qui se rassembleront voudront en faire. Un des objectifs sera de permettre aux participants de plus en plus nombreux de prendre part à la vie du FRAP et de favoriser la pratique de l’autogestion. Le FRAP est un espace dans l’année qui permet de prendre du recul et de réfléchir ensemble, ce moment de réflexion n’est pas contradictoire avec l’action. En refusant le rythme des gouvernements, des media, et leurs règles, en sortant aussi de l’urgence militante tout en soutenant les luttes, nous voulons être dans l'actualité autrement.

Ce sera avant tout une aventure collective. Si vous souhaitez participer, ajouter votre pierre à l'édifice, proposer une exposition, une action, un espace, du matériel, des talents (cuisine, musique…), une idée…


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